Dès notre arrivée à l'entrée de la réserve nous sommes marqués par l'immensité des plaines. Les plaines légendaires du Sérengeti nous ouvrent les bras, c'est à perte de vue qu'on observe la savane, jaune, brûlée par le soleil à cette époque.

La "vaste plaine", c'est le Sérengeti en Masaï porte bien son nom. On a du mal à imaginer une telle étendue. Je suis émerveillé.

Sur la piste on assiste à un combat amical entre des gazelles de Grant. On les reconnaît des gazelles de Thompson grâce à leur taille. Elles sont plus grandes que leurs cousines, qui ont elles une rayure noire horizontale.

Le pelage de la gazelle de Grant est plus clair.              

Quand nous sommes passés plus tôt ce matin de l'autre côté du cratère, la visibilité était nulle à cause du brouillard. Chose qui arrive souvent quand on emprunte la piste qui mène au cratère de Ngorongoro.

Ce n'est que plus tard dans la matinée que la brume laisse apercevoir le cratère.

Nous ne sommes pas tracassés par le temps qu'il va faire aujourd'hui à Ngorongoro, car c'est vers  le Sérengeti que nous nous dirigeons.

Avec ses 14763 km² le sérengeti s'étend jusqu'au au nord du Kénya et borde le Lac Victoria à l'ouest.. Il se situe à 335 kilomètres d'Arusha.

Deux saisons se distinguent, en fonction de ce que l'on recherche. Pour suivre la migration des gnous, c'est de décembre à juillet. Pour l'observation des prédateurs l'idéal est la saison sèche de juin à octobre. Il n'y a pas de saison pendant lesquelles les parcs soient fermés. Il vaut mieux éviter la grosse saison des pluies d'avril à mai. Il y a aussi une petite saison des pluies de novembre à décembre.